Les Étrangers Familiers - Un salut à Georges Brassens

 


Photo de Gaëlle Vecchiarelli 

 

Parfois, une alchimie rare fait d’un beau projet un moment magique, riche et surprenant...

Et le miracle opère : chacun au service de l’autre,

ils réinventent ensemble Brassens, entre imagination, invention et respect.

 

Et l’on se surprend à découvrir des musiques mille fois entendues, et l’on entend pour la première fois des textes si souvent écoutés.

Entre étrangeté et familiarité, les arrangements musicaux font voler la poussière du temps et révèlent le relief et l’impertinence de textes.

 

Ils sont en tournée depuis 2008 et comptent plus de 140 concerts merveilleux...

Distribution

 

- Denis CHAROLLES : percutterie, arrosoir, graviers, clairon, guitare

- Claude DELRIEUaccordéon, guitares

- Julien EIL : flûte traversière, clarinette basse, saxophone baryton, synthétiseur

- Eric LAREINE : chant, harmonica

- Loïc LANTOINE : chant 

- Elodie PASQUIER : clarinettes, saxophone

- François PIERRON : contrebasse

 

Création lumière : Michaël Dez
Ingénieur son : Cédric Le Gal

 A propos...

Brassens est-il soluble dans le « patrimoine de la chanson française de qualité » ?
Brassens... Un nom qui charrie son flot d’icônes muséifiées... Une pipe, une moustache... Papoum papoum papoum... Des conversations à l’intimité illusoire, piégées dans la boîte à tuer les idées, à rendre le libertaire aussi fréquentable qu’un gendre idéal (…)

Mortifère, n’est-il pas ? Eh bien non, Georges B. « is alive, and well, and living in Normandy » ! Car voilà que la folle tribu de la Campagnie des Musiques à Ouïr éveille la bête, fait remonter à la vie la colère, la tripe, le désir, la tendresse du rebelle statufié.
Bien choisis les comparses chanteurs, premiers surpris parfois d’avoir sauté à mots joints dans cette mémoire et d’y avoir trouvé avec nous un « ici et maintenant » auquel ne sied nulle nostalgie.

Les chansons sont réinterprétées dans un souci de liberté. Une liberté d’écriture propre à l’univers des Musiques à Ouïr, avec la volonté d’en faire surgir du neuf, du présent, de l’intemporel. Les interprètes sont pris au jeu, oui, il s’agit bien de jouer, se jouer de cette époque à travers une œuvre de tous les temps.
Amateurs de la « chanson française de qualité », vos souliers sont crottés, écoutez-les chanter ! 

« La langue, l’articulation, l’esprit musical qui règne autour de Brassens me rappellent étrangement un univers dans lequel je baigne depuis vingt ans, le jazz. »

 
 Soutenu par la Drac Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie et la Spédidam.

 

cd en vente ici 

 

 

 

"Brassens  sous influence - Une vie, une oeuvre" sur France Culture

lien ici

 

Une émission de Victor Macé de Lépinay, réalisée par Gilles Davidas

 

 

l'un des premiers albums de BrassensL'un des premiers albums de Brassens © polydor

 

Brassens était un homme d’une immense culture. Chansons, poèmes, musiques, passages de romans, il retenait tout ce qu’il aimait. Autodidacte, il allait sans retenue vers ce qui attirait sa curiosité et s’appliquait à découvrir tous les styles et à tous les apprécier. Des poètes connus, qu’il a mis en musique (Villon, Hugo, Aragon,…) à des auteurs plus confidentiels, qu’il reconnaissait faire circuler « sous le manteau », comme Claude Tillier, de la Bible à Bakounine, de Louis Armstrong à Sheila, en passant par Tino Rossi et Django Reinhardt... sans oublier La Fontaine, Rimbaud ou Charles Trénet, il s’abreuvait à de multiples sources d’inspiration… Quel meilleur terrain d’enquête que son œuvre, pétrie de références, de clins d’œil, d’hommages et surtout de style, pour découvrir l’homme sous influences qu’était Brassens ?

Avec : **Clémentine Deroudille** , commissaire de l’exposition « Brassens ou la liberté » à la Cité de la Musique **Gérard Davoust** , Président des Editions Raoul Breton **Philippe Paraire** , professeur de lettres, auteur de « La Fontaine et Georges Brassens, Fables et chansons satiriques et rebelles » (éditions de l’Epervier, 2010) **Roland Dyens** , compositeur, professeur de guitare au Conservatoire national supérieur de musique de Paris **Grégory Gadebois** , comédien ayant interprété le rôle de Georges Brassens dans « Trois hommes dans un salon », mis en scène par Anne Kessler à la Comédie Française, en 2010.

 

Presse 

LE MONDE - Francis Marmande
[…]Spectacle musical, Un salut à Georges Brassens, avec deux chanteurs exceptionnels : Loïc Lantoine et Eric Lareine. Au rappel, la troupe envahit la salle […]. Lumière générale et tout le monde en chœur : "Moi mon colon, celle que je préfère, c'est la guerre de 14-18..." Ovation avant, ovation pendant, ovation après, c'est plus qu'un hommage à Brassens, c'est un salut stratosphérique.[…]

LA GAZETTE DE SETE - Jean Armandler
Drôles de zozos ces étrangers familiers
. Ceux qui pensaient « écouter Brassens » en venant voir ces drôles de zozos d’Étrangers familiers ont été un peu déroutés. Version jazzy ou country, anglais, espagnol, allemand, ou en ch’ti, les sept comparses n’ont pas peur de retourner Brassens et de le secouer dans tous les sens. […] Cet hommage décidément pas comme les autres, irréprochable quand à la qualité des musiciens, investis à 200% et au final, le public adhère, joue à deviner les chansons qui ont inspiré les morceaux (certains ont emporté leur mystère…) et entonnent en chœur les paroles de tonton Georges.             

DERNIERES NOUVELLES DU JAZZ - Sophie Chambon
[…] Denis Charolles est la cheville ouvrière de ce programme insensé : il nous fait redécouvrir avec une nostalgie attendrie, tout un pan de notre patrimoine musical, certains aspects de « la chanson francèèèèèèse » d’antan comme dans le délicieux « Presque oui » du couple improbable Jean Nohain et Mireille, ou d’autres versants plus graves avec les paroles musicalisées de Jean Richepin et de Paul Fort. Vous l’aurez compris, si les « Etrangers familiers » passent près de chez vous, courrez les voir! Vous retrouverez « la magie du mot et du verbe » du libertaire auteur-compositeur dont la leçon a été comprise. […]

 

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