le nouveau Vynil "Duke & Thelonious " vient d'arriver

vous pouvez le commander ici 

élu Dolphys d'Or Jazz à Paris 2018 !!!!!

 

 

 

Duke & Thelonious -
Un voyage créatif, à la fois joyeux et exigeant, qui se vit comme une fête, comme un pas de danse, comme une course poursuite effrénée à travers les joyaux de cette musique.
" Place est offerte à l’improvisation au sein d’une écriture précise sans en avoir l’air : ça coule, ça roule, ça swingue et ça se vit musique "
 
Duke Ellington et Thelonious Monk, 

A (re)découvrir, sous les doigts délurés de la joyeuse bande des Musiques à Ouir ! Pétillant, vif, ludique, arrangé avec un tantinet d'insolence, un peu, beaucoup, voire passionnément, et improvisé à la folie, forcément ! Bref, libre comme l'étaient Duke et Thelonious avec la musique.

Alors, ouvrez vos écoutilles pour vous préparer à entendre sur un nouveau CD comme ça swingue furieusement quand ça se cause et que ça se mélange entre anches et cuivres de tous bords, au milieu des percussions, clarinette et accordéon aussi, parce qu'ils sont pas bégueules, les zinzins des Musiques à Ouïr. Y a de la place pour tout le monde dans le bateau !

Créole Rhapsodhie, THe Mooche, Daybreack express...de Duke Ellington mais aussi Evidence, Little Rootie Tootie, Hornin' In, des compositions emblématiques de Thelonious Monk seront à vous, pour longtemps dans vos oreilles. Vous ne les entendez pas déjà ?

Merci pour votre contribution !

 

 

article de Guy Sitruk paru dans Jazz à Paris / Canal Blog  novembre 2018

« Ellington, alias the Duke, l’élégance faite swing et mélodie, la luxuriance du Big Band.
Thelonious Sphere Monk, l’originalité absolue, l’âpreté faite poésie »

Saisissant raccourci.

Tout l’album illustre cette admiration, cette fascination pour ces deux pianistes, ces deux compositeurs qui ont marqué l’histoire de la musique du XX ème siècle. Creole Rhapsodie, Koko, Little Rootie Tootie, Prelude to a kiss, Évidence, Work ... autant de titres que de souvenirs émus, sans compter les jeux (nombreux) sur les titres, comme Ce vide né, Barthélémonk et Mélodious Ponk (de qui vous devinez), Le rutilant train B du coin de la rue (qui reluque avec insistance vers ... Monk) et bien d’autres.

Car avec Denis Charolles et son gang de virtuoses, les jeux, l’humour, les contrepieds sont irrépressibles, l’hommage est irrévérencieux. Et si on se laisse naïvement emporter par une rhapsodie d’Ellington, c’est avec des chaos et des furies Mingusiens entrelardant des couleurs d’un swing de légende, un glissendo fou à la manière de Johnny Hodges, des cliquettements de baguettes comme des collages, des rythmes cassés, brisés ... 

Un travail de composition, d’arrangement (ici de Denis Charolles) confondant. 
L’intelligence n’est pas au vestiaire. 

Et cela agit comme un catalyseur pour les improvisations comme celle zigzagant dans l’histoire de la trompette, poussant très haut la luxuriance de l’instrument, pour finir vers des sons graves et tourmentés, par Aymeric Avice, qui nous régale aussi abondamment en fin d’album (Mélodious Ponk de Claude Barthélémy). 

Si les deux orfèvres-artificiers de l’écriture, que sont Claude Barthélémy et Denis Charolles, nous ont mijotés des cocktails hallucinogènes, les autres musiciens du groupe y ont manifestement goûtés. Livrons-nous à l’exercice consistant, après avoir écouté au moins deux fois l’album d’une manière canonique, à passer au « cherry picking » (cher aux négociateurs du Brexit) pour déguster çà et là des moments singuliers. 
Un saxophone qui rugit d’emblée au début de Chaos, et qui alterne véhémence et sensibilité (Hugues Mayot). 
Un baryton qui fait nous trémousser irrésistiblement sur Koko (Raphael Qénéhen).
Un duo délicat et sensuel entre une clarinette basse et une contrebasse (bientôt rejoints par des balais) pour finir dans une fulgurance (Julien Eil et Thibault Cellier).
Une contrebasse chargée d’introduire Le rutilant train B du coin de la rue (toujours Cellier) en tenant en laisse son pupitre de cuivres impatient de dévorer Rootie Tootsie, puis le dialogue remuant trombone-baryton ( Gueorguie Kornazov, Matthieu Metzger ?). 
Enfin revenir vers l’ellingtonien H me touch pour entendre l’orchestre offrir un écrin au délicat accordéon de Christophe Girard.

Cet album est une fête. Ça pétille de partout. Une orgie d’alliages sonores. L’intelligence et l’humour vous chatouillent le bas du dos, vous picotent dans le cou.

Le bonheur est dans l’album, cours-y vite, cours-y vite ! (emprunt à Paul Fort)

La musique nous illumine. Merci à ceux qui nous en régalent : 
Aymeric AVICE : Trompette
Thibaut CELLIER : Contrebasse
Denis CHAROLLES : Batterie, arrosoir, graviers, percutterie, clairon et embouchures à bouches
Julien EIL : Flûte traversière, saxophone baryton, clarinette basse
Christophe GIRARD : Accordéon
Gueorgui KORNAZOV : Trombone
Hughes MAYOT : Saxophone, clarinette
Raphaël QUENEHEN ou Matthieu METZGER : Saxophone baryton, alto, sopranino

Arrangements de Claude Barthélémy, Denis Charolles, Julien Eil, Vincent Peirani, Fred Gastard

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